Un an de solidarité en Espagne : Le récit inspirant de Flavie, volontaire en Corps Européen de Solidarité

Découvrez le témoignage de Flavie, 24 ans, volontaire en Corps Européen de Solidarité en Galice, Espagne. Elle partage ses défis, ses découvertes culturelles et ses conseils pour les futurs participant·e·s.

Q. Quels ont été les plus grands défis que vous avez rencontrés en vivant et en travaillant dans un pays étranger, et comment les avez-vous surmontés ?

R. La plus grande difficulté pour moi n’a pas été l’intégration. Je n’ai pas ressenti de choc culturel particulièrement fort entre l’Espagne et la France. En revanche, j’ai plutôt ressenti le manque de ma famille. C’est quelque chose de normal, que j’avais déjà en tête en prenant la décision de me lancer dans cette aventure, mais ce n’est pas toujours facile. Heureusement, j’ai rencontré des personnes géniales partageant ma situation avec qui je passe tout mon temps.

Q. Comment pensez-vous que votre participation au Corps Européen de Solidarité en Galice contribue à renforcer les liens entre les jeunes européens et à promouvoir la diversité culturelle ?

R. C’est une occasion unique de vivre pendant plusieurs mois dans un environnement multiculturel. Je suis immergée au quotidien dans la culture espagnole. Le volontariat me permet de vivre une expérience très locale. De plus, j’en apprends également sur d’autres cultures européennes grâce à mes amies et colocataires volontaires allemandes et italiennes, ainsi qu’à tous les jeunes européens (et du monde) que je rencontre. Chacun fait découvrir sa culture aux autres. Ce qui constitue également un moyen d’aller au-delà des stéréotypes que l’on peut avoir sur nos voisins européens.

Q. Quel aspect de la culture locale avez-vous trouvé le plus surprenant ou intéressant depuis votre arrivée en Galice?

R. Pour moi, en tant que française, la dimension informelle des relations sociales en Espagne est assez marquante. Le tutoiement est la règle dans la grande majorité des cas (avec des inconnus, dans un environnement professionnel, chez le médecin…), et ce n’est pas toujours facile de savoir quelle forme utiliser en fonction du contexte. A l’inverse, j’imagine bien la difficulté que peut rencontrer un Espagnol en France avec le vouvoiement !
Mais l’aspect le plus intéressant pour moi, c’est l’usage de la langue galicienne au quotidien, en plus du castillan (espagnol). Certains ne s’expriment que dans l’une ou l’autre de ces langues, et parfois les discussions se font dans les deux langues à la fois, sans même qu’ils ne s’en rendent vraiment compte.

Q. Quels conseils donneriez-vous à d’autres jeunes qui envisagent de participer au Corps Européen de Solidarité à l’étranger ?

R. Faites le car cela peut faire peur de se lancer dans un volontariat de plusieurs mois dans un autre pays. L’avantage est que nous sommes accompagnés du début à la fin, tout nous est facilité (logement, nourriture). De plus c’est une occasion qui ne se présente qu’une fois et qui est très enrichissante. Il ne faut pas non plus avoir peur des projets de longue durée car ce sont ceux qui permettent une réelle intégration.

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